Foire aux questions

Le mot “doula”, du grec ancien, est utilisé depuis plusieurs années dans le domaine de la périnatalité, pour nommer la personne qui a pour vocation d’aider une femme et son entourage pendant la période périnatale, grâce à son expérience et à sa formation.

Il existe tout type de doulas, certaines sont très axées sur la périnatalité et délivrent beaucoup d’informations, d’autres considèrent que les outils de l’approche centrée sur la personne (écoute active, reformulation…) sont leur principale richesse. En ce cas, son accompagnement peut s’étendre au-delà du domaine périnatal sur toutes les étapes de vie des femmes.

La doula travaille dans le cadre du service à la personne.

La sage-femme exerce une profession médicale réglementée. Elle est formée au suivi médical de la grossesse et peut établir des diagnostics.

Une doula n’a aucune formation médicale. Elle partage avec la sage-femme un intérêt pour la période périnatale et le fait de « travailler » pour des femmes enceintes ou en post-partum…Et c’est tout !

Un même public donc, pour des compétences et des rôles très différents.

En tant que doula, je soutiens le travail des sages-femmes !

Comme la doula, le coach accompagne par l’écoute et l’établissement d’un lien de confiance, et l’amène à contacter ses ressources personnelles, sans apporter de conseils ni de solutions toutes faites.

Un.e coach accompagne ses clients vers la réalisation d’objectifs fixés, et le coaching se concentre sur la réalisation de cet objectif. La notion de projet et d’objectif est donc essentielle.

L’accompagnement d’une doula n’intègre aucune notion d’objectif ou de projet. Le rôle d’une doula est de t’accompagner et de soutenir dans ton cheminement, sans intentions et sans attentes, dans la conviction profonde que chacun porte en soi les germes de son propre développement et épanouissement.

Contrairement à de nombreux coachs qui sur-valorisent la responsabilité individuelle, la doula respecte et considère ton cadre de référence et l’environnement personnel et social dans lequel tu évolues.

Le mot « matrescence » est né de la contraction des mots « maternité » et « adolescence ».

Comme l’adolescence, la matrescence désigne une période intense de changements physiques et psychologiques.

La naissance d’un enfant, c’est aussi celle d’une maman, qui passe brutalement du statut de femme à celui de mère. D’où le nom de mon entreprise : naître maman.

Ce passage peut se vivre sereinement. Il peut aussi constituer une source de bouleversements.

La matrescence n’est pas une maladie, c’est une étape de vie, qui mérite d’être accompagnée !

Je suis une professionnelle formée à l’écoute et à la relation d’aide. J’ai appris à ne pas couper la parole, à ne pas projeter mon histoire personnelle sur celle de mes clientes. J’ai aussi appris à ne pas avoir d’attentes et à ne pas influencer leur jugement pour laisser se développer leur propre pensée.

Pouvoir accompagner implique également une forte disponibilité. Cette disponibilité signifie à la fois trouver des moments lorsque tu as besoin de parler, mais également se consacrer 100 % à toi lors de ces temps.

Je suis tenue à la discrétion morale et tu as l’assurance que ce que tu me confies restera entre nous *.

Tes proches, famille et amies, peuvent vouloir bien faire, mais ils n’ont ni les compétences ni le devoir de te fournir une écoute neutre et bienveillante, de la disponibilité et de la discrétion.

Enfin, être accompagnée permet de déposer auprès d’une unique personne, tout ce que tu souhaites, y compris des tensions ou déceptions vécues avec eux, tes proches !

* Sous réserve de l’article 434-3 du Code Pénal : « Le fait pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique ou d’un état de grossesse, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ».